Autour de l’étang nous vivons et nous travaillons. Sa richesse est naturelle, sociale et culturelle à la fois.

Mais ce bien commun demeure dans un équilibre écologique instable malgré les progrès accomplis, comme en témoigne le phénomène de malaïgue de l’été 2018.

Face à cette situation persistante de fragilité, nous pouvons agir. Cela demande une volonté politique, c’est d’abord cela que nous sommes venus chercher, volonté politique qui ne saurait être renvoyée aux acteurs locaux. Acteurs locaux qui sont mobilisés fortement, en écho avec la préoccupation grandissante des habitantes et des habitants qui veulent en prendre soin. L’Europe elle-même enjoint aux Etats-membres de mener une action vigoureuse en la matière.

Nous avons la responsabilité de préserver les lagunes méditerranéennes, de protéger les zones humides, de conforter la biodiversité, de s’assurer d’une gestion optimale de la ressource en eau, de lutter pour le climat...

Nous pouvons agir dès aujourd’hui sur un ensemble de leviers permettant de limiter les externalités négatives qui touchent l’étang de Berre. Mais nous avons également le devoir de lever la tête et de regarder plus loin, l’obligation de nous poser la question de la manière dont on vivra dans vingt, trente ou quarante ans sur les rives de cet étang. Et si l’on s’en donne la peine, alors on comprend qu’il faut dès aujourd’hui prendre des décisions importantes qui nous engagent, faire des choix sans attendre.

 

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